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Le DUER : obligation ou réelle volonté de limiter les risques en entreprise ?

Par Amandine Christolhomme 20 Août 2017

Depuis 2001, tout employeur est tenu de rédiger le Document Unique d’Evaluation des Risques pour prévenir les accidents et/ou maladie éventuels. Les employeurs devraient voir là une bonne occasion de mettre en place des moyens de prévention. Mais il semble que l’amende de 1500 € encourue en cas d’absence du document soit la principale raison de sa rédactio

Lister les risques c’est bien, les limiter, c’est mieux ! 

Les employeurs ont l’obligation de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des salariés et protéger leur santé physique et mentale. Ils ont une obligation de sécurité de résultat*. Ces mesures comprennent : 

- Des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail,
- Des actions d’information et de formation des travailleurs
- La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés

Il convient donc d’établir un inventaire précis des risques encourus par les salariés et les mesures de prévention pour chacun d’eux : c’est le DUER.

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Dans le domaine du BTP par exemple, les risques sont nombreux. Parmi eux, on peut citer les risques liés à la manutention de charges, aux vibrations d’engins, les risques de chute ou encore les risques liés au bruit. Une enquête révèle que 82 % des entreprises du secteur ont bien réalisé le DUER. Mais il y aurait un écart important entre les petites entreprises (76 % à l’avoir réalisé) et les grandes (98 %). Concernant la motivation à remplir ce document, c’est l’obligation qui pousse les professionnels à agir (84 %). Le facteur incitatif le moins cité est…la volonté de diminuer les risques d’accidents (22 % seulement). D'ailleurs, seulement la moitié des entreprises à avoir réalisé le DUER dit y avoir associé un plan d’actions*.

Risque n°1 : Le risque routier

Tout domaine confondu, les entreprises qui possèdent une flotte de véhicules doivent identifier le risque routier. Un salarié au volant s’expose à un risque de dommages corporels irréversibles en cas d’accident, voire de décès. Rappelons que les accidents de la route sont la 1ère cause de mortalité au travail. L’employeur qui a à cœur la protection de ses salariés listera ce risque parmi les premiers et lui attribuera un niveau de priorité important. Il cherchera des mesures de prévention efficaces et se tournera certainement vers un système de géolocalisation capable d’inciter à  des comportements routiers appropriés.

Le DUER est certes une obligation légale passible d’une amende s’il n’est pas réalisé. Mais c’est surtout le moyen pour les employeurs de tout mettre en œuvre pour éviter les accidents. Ils devraient considérer sa rédaction comme une opportunité de mettre en place des solutions pour que tout le monde travaille en sécurité. Le risque routier étant le plus important, il semble que contrôler les comportements de conduite et inciter à une conduite plus sûre soit une première solution pour assurer la sécurité des employés.

*http://www.entreprises.cci-paris-idf.fr/web/reglementation/developpement-entreprise/droit-social/le-document-unique-d-evaluation-des-risques

*http://www.batiactu.com/edito/document-unique-evaluation-risques-globalement-adopte-46097.php


Amandine Christolhomme

Avec plus de 20 ans d’expérience en Marketing B to B dans des environnements internationaux, Amandine Christolhomme a travaillé dans des secteurs variés tels que l’Industrie, l’Enseignement Supérieur ou la High Tech.


Tags: Législation

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